Un dimanche à Guincho

sous les parasols sur la plage

Guincho, à moins de 40 kilomètres de Lisbonne est une des plages les plus prisées des lisboètes. Le week-end, ils viennent en masse s’y rafraichir et profiter des belles vagues de l’Océan atlantique, en groupe de préférence. Ambiance estivale assurée au milieu de tous ces portugais.

Dès 11h du matin, c’est la cohue sur la route côtière: tout le monde cherche à se garer et la file des voitures devant le parking grandit à vue d’œil, bloquant le trafic sur la N247. Tous les Lisboètes se sont donnés rendez-vous sur cette plage de sable fin prise entre les falaises et restée sauvage.

En contrebas, des tâches colorées commencent déjà à envahir la « zone de parasols » (oui, sur les plages portugaises, les espaces où on peu ou non planter son parasol, son délimitées par des panneaux ! ). Dessous, on étale les serviettes et on cale la glacière: tout est en place pour passer l’après-midi. Beaucoup de portugais viennent pour le surf, d’autres pour la pêche ou la bronzette mais tous viennent partager un moment en famille ou entre amis: ça discute et ça papote de toutes parts. Les chaises longues, délaissées par les locaux qui préfèrent s’ allonger sur le sable, font le bonheur des touristes à la peau déjà écarlate.

De temps en temps, le marchand de beignets, un sexagénaire rondouillet sous son chapeau Panama, passe en hurlant quelque chose  qui doit s’ approcher de

 Beignets! Qui veut des beignets?

Au bord de l’eau, les vagues cassent sur le sable et font le bonheur de tous: elles ne font pas peur, elles  font partie de la culture. C’est le manège local! Les baigneurs, toutes générations confondues, plongent dans les rouleaux, sourire aux lèvres.

Tout le long de la plage, les nadadors salvadors s’ occupent de faire sortir de l’eau toute personne qui s’ avance au delà de 20 mètres sans planche. Ici, si tu veux t’aventurer dans l’eau, t’enfiles ta combi, tu wax ta planche et tu rames! Par contre,une fois dans l’eau, il faut savoir prendre sa place dans les vagues: en dessous de 2 mètres personne ne bouge, au dessus, il n’est pas rare que 4 planches ou plus pointent le bout de leur nez sur la lèvre. Le niveau est élevé : les surfeurs glissent, sautent et tournent dans tous les sens.

A la marée montante, c’est un autre manège qui commence : celui des parasols mouvants 😉  : les vagues renvoient au dernier rang ceux qui avaient les pieds dans l’eau et les gens se déplacent vers le fond de la plage, parasol sur la tête. Alors, le spectacle des surfeurs se rapproche : les vagues se lèvent plus près de la plage et c’est juste sous le nez des baigneurs que les surfeurs terminent leurs figures!

Avant que tout ce beau monde ne rejoigne la capitale, il est temps pour nous de nous soustraire à la foule, histoire de ne pas avoir à vivre les bouchons du retour des plages et de ne garder qu’un sympathique souvenir de ce dimanche à Guincho…

2 réflexions sur “ Un dimanche à Guincho ”

  1. Coucou Julie et Dédé,

    Que voilà un bel article sur cette plage de Guincho … faut se faire sa place autant sur la plage que dans l’eau….beaucoup de monde…euh que dis-je …de lisboètes:-) C’est vraiment rigolo la façon dont on appelle les habitants de Lisbonne :-))))

    La Norvège est encore loin…….

    Gros bisous

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