Jours de glisse 79 à 88 : d’Odeceixe à Guincho

Zambujera-do-marA partir d’Odeceixe, nous avons sillonné la côte portugaise pour trouver le bon spot de kitesurf mais c’est sur le SUP que nous avons passé le plus de temps, notamment dans les environs de Lisbonne : à Fonte da Thella et Guincho.

Vous vous rappelez, on s’était posés à Odeceixe, on avait trouvé le nom rigolo et la plage y était sublime, mais pour le kitesurf elle est trop enclavée entre les rochers. Comme le vent ne rentre pas, nous passons notre chemin et remontons la côte à la recherche d’un autre spot.

On cherchait des spots, on a trouvé de belles plages
Nous entrons dans la région de l’Alentejo où nous ne trouvons pas notre bonheur de kitesurfeur mais des plages vraiment belles et très différentes : à Zambujeira do mar, les villas bordent joliment la route qui descend jusqu’à la plage, à Vila Nova de Milfontes, la plage de Malhao est complètement excentrée et sauvage, il faut suivre une piste sur deux kilomètres pour déboucher sur une magnifique plage de sable blanc (complètement déserte quand nous y étions), à Porto Covo, plusieurs criques se succèdent et font le bonheur des camping-caristes qui semblent s’être donnés rendez-vous ici.

Mais nous, on cherche un spot, on continue donc notre route.

Peu avant les usines de Sines ( quasiment au pied de l’usine thermique… ça fait rêver ?!) deux kitesurfeurs sortent de l’eau, ils ont terminé leur session, il est déjà plus de 18h. Je me prépare donc rapidement, les vagues sont belles, le vent vient du sud. A peine ais-je déplié mes lignes qu’un orage arrive à grands pas, je remballe… Tant pis, l’endroit n’est pas top mais on reste pour la nuit. Le lendemain, au réveil, les surfeurs sont à l’eau depuis longtemps, les vagues sont grosses. On tente une séance de stand up paddle (SUP) mais les courants sont trés forts et la mousse trop grosse. Pour moi, impossible de sortir :

« l’Océan me rejette » comme disait l’autre!

On reprend donc la route et comme le vent n’est toujours pas au rendez-vous, on écume les plages. Comporta et Troia sont deux grosses déceptions, ces spots de kite on été transformés par la jet-set, et ne sont pas propice à un arrêt en camping-car, on se gare pour aller jeter un coup d’oeil à la plage mais il faut se garer loin de l’eau et marcher encore pour s’éloigner des baigneurs. On passe notre chemin, les bars branchés et le luxe, ce n’est pas pour nous…

sup dans les vagues portugalPetit séjour à Fonte da Thella
A Troia, on prend le ferry qui nous permet de rejoindre directement la péninsule de Setubal par le sud. On roule ensuite jusqu’à atteindre la petite station balnéaire de Fonte da Thella. C’est samedi, fin d’après-midi, c’est donc à la queue-leu-leu que l’on descend jusqu’à la plage. Un petit parking pour camping-caristes se trouve au bout de la piste : on y retrouve un couple de hollandais qui étaient nos voisins à Bordeira.

Ça fait toujours plaisir de partager un brin de causette autour du camping-car!

A Fonte da Thella , on se sent bien, on est garés au bord de la plage et même si le vent n’a pas voulu se lever, on en a profité pour se faire un beau soaring en parapente sur la falaise et j’ai enfin vraiment progréssé en SUP ! L’immense plage de sable à perte de vue est idéale pour le farniente…On a quand même eu droit à une légère session en kite ou j’ai sorti la 12. La fin de journée est juste magique, le soleil se couche à coté des reliefs lisboètes, les bateaux traditionnels sortent en mer et la pêche peut commencer !

Après 4 jours, il est temps de traverser le Tage
Nous empruntons le fameux pont du 25 avril et sous la bénédiction du Cristo Rei, nous rejoignons la capitale portugaise. mais nous ne nous arrêtons pas à Lisbonne pour le moment. Nous prenons la route côtière, jetons un coup d’oeil à Carcavelos mais la plage est bondée de monde, pas la moindre chance de décoller un kite! Nous rejoignons donc rapidement Guincho.
A Guincho, le vent est très irrégulier, il se stabilise un peu en fin de journée mais reste vraiment rafaleux. Les locaux nous confirment que cette année, les conditions sont particulières, les températures très chaudes dans les terres semblent avoir un effet néfaste sur le vent… Cela n’empêche pas une foule de locaux et quelques étrangers de se mettre à l’eau sur ce petit spot, ça devient vite un peu la guerre pour qui veut prendre des vagues (et pourtant, elles sont belles et nombreuses ! ).

Le lendemain, une pause s’impose au camping pour nettoyer le réservoir d’eaux usées, faire la lessive des draps, intervenir sur la pompe à eau qui commence à faire des siennes, laver les vélos et accessoirement, faire un peu de montage vidéo…Autant dire que la journée passe vite même si le soleil se couche à 22h ! Nous n’avons même pas profité de la superbe piscine et des poufs sur le gazon.

Le jour suivant, le vent se lève tard mais une fois sur l’eau, on ne s’arrête plus. Même si le vent est toujours capricieux, il nous offre tout de même une belle session de kite, un moment mémorable, tous les deux au coucher du soleil sur l’Océan de Guincho…
Enfin, avant de filer sur Lisbonne, André profite une dernière fois des belles vagues (en SUP cette fois-ci) pendant qu’au milieu des parasols, je m’immerge dans l’ambiance d’un dimanche sur une plage Lisboète.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CommentLuv badge